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en public avec succès non seulement à Paris, mais en provmce, en Belgu|ue. en Hollande, en Allemagne, en Autriclio, en Danemark, en Angleterre, en Koumanie, en Kspanne, et en Am6ri(|ue. A lliabiloié technique, à la sûreté d exécution, il joiot des qualités do «ràcc de charme et d élégance.

Thomson (Joseph-John), physicien anglais d’origine écossaise, né prés de Manchester on 1856. lllit ses études à rowon’s Collège (aujourd’hui université do Manchester ) et à Cambridço, où il fréquenta le laboratoire que Maxwell avait créé. Il continua d’ailleurs en les développant les théories do son maiirc, fut nommé on 18S1 professeur do physique oxpérimentale à Cambridge même, et établit l’une des plus remarquables écoles de physique expérimentale du monde. Des lors, toute son activité appartint à la science ; il se consacra à l’étude analytique et mathématique do l’électricité, résolut do dilliciles problèmes relatifs aux décharges électriques à travers les gaz, aux propriétés des électrons, etc. ; grûce à ses propres recherches et à celles do ses disciples, il fit lairo un grand pas à la science et se vit décorner le prix Nobel en 1906. Beaucoup de ses communications et de ses travaux ont été réunis dans les ouvrages suivants : Uecent Jtesearclies in eleclrîcilij and marjnctism (18’.i2) ; ùischarne ofekclricilu Ihrougli gases (1897) et Conduction of ekctricihj llirough qases (1903). Il a donné également : Application de la dynamique en physique et chimie (1886) ; ÉleclricUé et matière (1904).

TIREFONNER [fn-né — de lire-fond] v. a. Fixer au moyeu .1 uu tire-fond : Tieefonner le rail sur la traverse.

TOLYPOTHRIX {Irikss) a. m. Algue voisine des nostocs, à filaments rameux, formant à la surface du support une couche floconneuse ou une croûte, et qui vit dans toutes les parties du monde, dans l’air humide ou dans les eaux duures.

TOUCHARD (Charles- Philippe), amiral français, ne en 1844. l’arent de l’amiral Victor Touchard (1810-1879), il entra lui-même fort jeune dans la marine, où il fit une rapide carrière. Il était depuis trois ans capitaine de frégate lorsqu’il fut appelé en 1883 au commandement du croiseur ffii^on, dans la division navale du Tookiu. Capitaine do vaisseau en 1888, il commanda le Marenr/o, bâtiment amiral de la division cuirassée du Nord, puis Vlphigénie, croiseur-école des aspirants. Contre-amiral en 1894, il remplit les fonctions do chef d’état-major général de la marine, puis prit le commandement d’une division de l’escadre du Nord. Il fut nommé vice-amiral en 1902, et après avoir commandé en chef à la préfecture maritime de Cherbourg, rceut la direction (1905) de l’escadre de la Méditerranée. En 1906, il fut chargé de diriger (déc), do concert avec la flotte espagnole, la démonstration navale devant Tanger.

TRACT [trakf — m. angl.) n. m. Petit traite, brochure, opuscule sur une question politique ou religieuse : Faire une campagne de tracts.

  • TRANS AMÉRICAIN, E adj. — Chemin de fer transawt-ncitfn

ou substautiv. le Trans^iméricain , Voie transcuatineniaie, destinée à être une des applications pratiques de la doctrine de Monroe et une des réalisations du panaméricanisme. (Elle partirait do Buenos-Avrcs, traverserait r.Vmcrique du Sud à l’E. des Andes, at’teindrait l’isthme de Panama, parcourrait les républiques de l’Amérique centrale et le .Mexique pour aboutir à New-York. )

  • TRANSPYRi ;NÉEN, ENNE adj. — Chemin de fer Irans-

pyréiu-en ou subtantiv. le Transpyrénéen. Vno convention internationale a été signée le 18 août 1901 entre la Franco et l’Espagne, au sujet de l’établissement do commun icatious par voie ferrée à travers les Pyrénées centrales. Elle prévoit trois lignes : d’.x-les-Tliermes à RipoU ; d’Oloron à Zuera ; do Saint-Girons à Sort (vers Léridaj. Les deux premières doivent être construites simultanément dans les dix années suivant t’échange des ratifications de la convention. La troisième doit s’embrancher à Sort sur le futur chemin de fer de Lérida à la frontière dans les dix années de rachèvement de la section Lérida-Sort, cet achèvement devant avoir lieu lui-même dans un délai miniinun de di.x ans.

Trouessart (Edouard-I.ouisl, naturaliste français, né à . gers en 1842. Il lit ses études do médecine, prit le grade de docteur, et dirigea pendant quelque temps le musée d’. gers. Venu à Paris, il se consacra plus particulièrement aux sciences naturelles, et fut nommé successivement assistant puisprofesseurau Muséum d’histoire naturelle. On lui doit un certain nombre d’intéressants . travaux do zoologie, de paléontologie et surtout de géographie zoologique, parmi lesquels nous citerons : Citta-Togue d^s mammifères vivants et fossiles, fascicule 4, Carnivores (1888) ; les Miirolivs. les ferments et les moisissures (2" édit. 1890), dans la Bibliothèque scieutiiique internationale ; Histoire naturelle dt- la France : Mammifères (1885) : les Sarcoptides ptumicoles on Analgésinés. /"partie, les Ptérolichvs (avec P. Mégnin) ; et surtout uno très utile Géograp/iie zoolngique, dans la Bibliothèque internationale des sciences (Paris, 1890).

TuETEY (Alexandre», érudit et historien fiançais, né à Saint-Pétersbourg en 1812. Il fit à Paris do brillantes études, fut reçu en |S61 à l’Ecole des chartes, d’où il sortit comme bibliothécaire attaché au catalogue des manuscrits do la Bibliothèque nationale. En 1864, il entrait aux .archives nationales, où s’e.st écoulée la plus grande partie de sa carrière. Tuetey s’est surtout occupé avec une grande compétence de l’histoire des provinces de l’Est, de riiistoire de Paris, et il a eu le mérite de découvrir et d’éditer un certain nombre de sources précieuses pour l’histoire du moyen âge. Nous citerons, parmi ses nombreuses publications : Etude sur le droit municipal au XIII* et au XIV* siècle en Fr-nic/ie-Comté et en particulier à Montbéliard (1864) ; les ICcorcheurs sous Charles VU (1871) ; les Allemands en France, I5S7-ISSS (1884) ; Histoire générale de Paris. liegistres des délibérations du.burean de la Ville de Paris, publiés par les soins du service des travaux historiques ftomo II] (1886) : llvpertoire général des sources manuscrites de l’histoire de Paris pendant la Révolution française. Tome l : Etats généraux et Assemblée constituante (1890) ; la Sorcellerie dans le pays de Montbéliard au xvii* siècle (1886) ; le Journal de Nicolas de Baye, greffier du Parlement de Paris (1888) : Testaments

TIIOMSON — VOLRLR

enregistrés au Parlement de Paris tous le règne de Charles l ; l.ss,stance publique à. Paris pendant la Jlécolulion, documents inédits (1895-1897j ; etc.

TUPIDANTBE n. m. Genre d’araliacéc». (Le tupidanthe eahjpire est un arbre à feuilles composées palmées, dont les fleurs, très éloignées du type normal, ont un très grand nombre détamiues et do carpelles.)

TUR, bourg d’Austro-IIongrio (Transylvanie), sur un petit sousafllucnt du Danube : 7on hab. Sources minérales sulfatées sodiqucs froides, amèrcs, purgatives.

Tdrquan (Joseph), érudit et historien français, né en 186IJ. Ses premières œuvres furent consacrées i l’étude anecdotique de la guerre fr.in ,, nli, ,r,M,,i.. /. . ;/.■.,, ,/,, In défaite, livre d’or des v , ,(f

Fiance pendant l’invasion ,,|j,|.

tre surtout par un certain i...,, ,,., u.n res-

sanies et documentées sur l’histoire de la société rranr-aise au xviii* siècle, sous le Consulat cl le premier Empire nous citerons notamment sa série de biographies fémi-^ nines sur les Souveraines et grandes Dames : la Générale llmapnrte, l’Impératrice Joséphine (18961 ; les Sœurs de Napoléon Iles princesses Elisa, Pauline et Caroline/ [1896 • la Heine ffortense [nSS-lSSl] (189S) ; la Citoyenne Tallirn (189S) ; la Baronne de Krtdner (loooj, etc., et aussi A’anoléon amoureux (1897) ; le Monde et le Demi-Monde sous le Consulat et l’Empire (1897) ; le /loi Jérôme (1903 1 ; etc.

TOTEURER v. a. Uort. .Munir d’un tatoor : Tcteoeee des hampes de fraisier.

TTPBLOGLYHMA n. m. Genre d’insectes coléoptères rhynchophores, de la famille des curculionidés, créé en 1901 pour des charançons nouveaux do l’Amérique du .Nord. (Le typhloglymma puteolatum est le tvpc do ces calandres do taille petite qui vivent dans le vieux bois.)

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ODÉNOCERE n. m. Genre d’insectes diptères bracbveères, de la famille des tabanidés, créé en 1901 pour d’es formes propres à la réçion indo-malaise, {l.udenocera brunneum de Ceylan est le type do ces taons, de taille médiocre, ressemblant à nos chrysops et surtout aux diacblores.)

UNCINATERA n. f. Genre d’épongés dictyonines, type d’un groupe dit des uncinatéries, créé en 1901 pour des formes découvertes dans l’océan Antarctique et caractérisées par l’absence de scopules et do clavulcs. Vuncinotera plicata est l’espèce sur laquelle fut établi ce genre singulier.)

UNEIMÉNIE n. f. Genre de mollusquesgastéropodes, de la famille des néoméniidcs, créé en 1903 pour des formes nouvelles découvertes dans le golfe de .Naples. (L’un«imenia neapolitana est le type de ces curieux animaux marins vermiformes, voisins des néoménies.)

V

ValOTTON (Féluc), peiutre, dc à Lausanne (Suisscy en 1S65. naturalisé Français. S’étant rendu ù. Paris eu 1882, il a itcpuis continué à y travailler. Il prit part pour ia première lois au Salon en 1SS5 avec un portrait de vieillard ; d’autres portraits figurèrent aux expositions de ISSG. 1S88 et 1889. A partir de cette année, l’artiste renonça au Salon officiel et se contenta d’exposer do temps à autre aux Indépendants, puis, dès sa foDdaiiou, au Salon d’automne. En même temps, il s’adonnait à la gravure sur bois, s’eirorcaut dc simplifier son dessin pour arriver à exprimer les formes par de simples traits et des taches noires. L’artiste ne négligeait cependant pas la peinture : il montra, en dinérentes expositions particulières, des intérieurs et dos paysages. Ou peut citer encore, parmi ses principales œuvres, le portrait du graveur Jasinski^ qui figura à l’Exposition universelle de I8S9 (Parisl et à la Ccntennalo do 1900, ainsi que la l’emme couchée (1904} et des figures nues qui furent envoyées au Salon d’automne en 1905.

VARROÂ n. m. Genre d’acariens, do la famille des ixodidcs, créé par Oudemans pour des formes voisines des tu>Iaps et des hypoaspis.

— Encycl. Lo varroa Jacobsoni, type de ce genre, a été découvert sur les at’cillcs do l’Inde* (a/i/a indka)^ surlcs- (juellcs il vit fixé ; d’un brun foncé, très convexe, lai^o et court, il ressemble à un petit ixodc.

Vega de Armijo (marquis ni : la), homme d’Etat espagnol, né en lS2û. U fit ses études dc droit, et fut élu en 1854 membre des Cortès consiiiutionnelles, où il siégea dans les rangs du parti libérai. H l’ut ù plusieurs reprises, depuis lors, ministre et président de !a Chambre. Au mois do décembre 1906, lorsque le ministère Moret eut démissionné après deux jonr.s d’existence, devant rimpopularité do son chef, le marquis de I-a Vega fut chargé de constituer un ministère déconcentration libérale, avec un programme politique des plus restreints, dont était cvclu notamment le vote immédiat dc la loi s’ir les associations présentée par lo ministère Lopcz Dominguez. (V. Espagnk au Compt.)

  • ’VENTE n. f. — Dr. Ventes au (Irballntj^. Les ventes en

détail de marchandises neuves taux euchères. au rabais, ù prix fixe’, faites à la criée, sont en principe interdites par la loi du 25 juin 1841, qui excepte de cette prohibition les ventes prescrites par la loi ou i)ar la justice. les ventes après décès ou après faillite, celles tiuo le tribunal dc commerce estime nécessaires, etc. La loi du 30 décembre 1906, complétant la précédente, soumet les ventes de marchandises neuves sous forme do soldes, liquidations, ventes forcées et déballages à l’autorisation préalable du maire prise au vu d’un inventaire détaillé et sur justification do la provenance des objets à solder. Lo marchand, pondant la durée de la liquidation, ne pourra recevoir d’autres marchandises que colles figurant à l’inventaire pour lequel l’autorisation a été accordée.

En cas de contravention, les marchandises sont confisquées et le contrevenant puni d’une amende de 50 francs à 3.000 francs sans préjudice, s’il j- a lieu, des dommagesintérêts, j

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'I89'>t, (laus la I de Brelim ; etc.

ViANKE, comm. do Lot -et- Garonne . arrond. et à

10 kil-in. d< ? NAm^-, ^nr ’a Halsr- ; pji hub. H, ,j f Midi

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ViBERT (Claudo-Théoflorï’.. liM^rat*»iir <•» n*v* !<» français, né i l’ar !’ ; ■ ’-r - — -• • en 1885. Il étudia |. ^n barreau de Pari .,, attiré qu il était .’.^ journaux et rcv. Giron*fhi* ; Ifs i_> ieui- : lie il VAr doit .-

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P*LL Vibt- : :.

roman et

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articles do j^uriiatix et

rences. On lui doit entre n

saiiun pratique ft comparée . , , ... ,, , ,.,,.. ,.« ; {a

colonisativH lyofi : etc. ’

♦Vidal de La Blache Taoli, profes&cur ot géographe fra : .s en 1845, — Au mois de novembre i bre de l’Ai .

morales et j-uIiti4Utjs tu remplacement d Albert Sorel.

VIOUk n. f. Nom donné en Portugal à la guitare française ou espagnole.

VlOIXETTE fCharl. mistc français, né à v . Sec (Somme) en i" ’■ 1897. Elêvo de 11 supérienrc, il dev agrégé do l’Uii ;-. avoir enseigné il -

d’Orléans, de S

Limoges et de Lmc. r.n i- •. ,i -■"

entra à la Faculté des scieiices de Lille en qualité do professeur adjoint de chimie. Il fut

titulaire de la chaire de chimie Vidal de La BUcfae.

générale jusqu’en 1876, qu’il

quitta alors pour occuper la .éo

à l’industrie et à l’agriculiur’^ -tj

à 1888, il fut doyen -U- la Vu -ni

ses travau.v, sa ’ti

cherches sur le^ a-

tion du sulfate ■ s

essais des acides, iur cuivre ; son mémoire >

quides, sur les soliii :.’ - , ;i

purification de Ti. ; -^

à l’agriculture c ; ■■ ;

remarquables tra •

lioration do la eu !’. a

du rendement en ro

lui doit aussi les . .>_....• ..^s. -,., >.

YISHNDTBERIUM n. m. Paléont. < s

artiodactyles ruminan ;? ; dp la famil !-"’ :■

tant une seule es ; — Encycl. Le s

l’Inde oririiia !-’ ;i -e

mal s

entre

réceiii :. ^ ^ :.-

ner une idiC. Voleur (lBn pièce en trois actes, de Henry Bemsieio

(Renaissance. 7 déc. 1906}. — Dans le châ ’~" ’ --

gardes villégiaturent depuis quelque tenj ;

M. et M** Voysin, couple fort amoureux

Voysin, familièrement Marise, aime n

avec passion, avec frénésie, et, pour

malgré leur pauvreté rcîatîvi^. ave ■ m.-

renouvelé. V o

dénicher les i

gardes, fort -’

pres^rirr •

mais r,.

les L..

le voieur, e ; iive.’»u jeu. sou * .

vée, déclare - « Le voleur, c • ^

Fernandl... !■. . .aniaux courses, fr. . .s

petites femmes, le malheureux devait en arnvvr ià. • Désespéré, furieux, le père appelle son fils. COt Marise qui va lo chercher au fond clu r»-"-,- r. . i.- i. i ’Nimme lui avait donné rendez-vous. I. ait. il

avoue. Son père décide de l’ex ; ni au

Brésil. Mais, pendant la nuit. K : .u. , ■.v.,^... . .- . -^ans un carnet do sa femme, six billets de mille francs dont la présence«st inexplicable. Et la lumière éclate à ses yeux. Ce n’est pas Fernand qui avolé, c’est Marise !... Et potirqno I<’ernand se laisse accuser à la place de la vraie coupable,