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BLONDIALX

IJODIN

à la faculiL^ (ies lettres de Lille. Il a rempli diverses missions a Iriraii^’er. au roiirs dcs.iuelU-s il a éliidi*^ Miistoiro Ot la siltiaiiuii écoiiomiiiuo dt-s yaya d’Huropo. Il a publitS uotamiiuMil ; AV»</f sur l’cmeiyneuicut du droit dans les uuivtrsHt’S «//.’duiik/cs (1885J ; /tHude sur la politir/ue de l’empereur Frtdèric il (ISlf.M ; l’/Sssor coninterciul et industriel du peuple allemaud (3» cdit., l’-tOiii ; Ut France et le MnrcM du monde (lyoi) ; la Poli titjue protectionniste en Angleterre (lOut).

BlONDIAUX (Paul-Henri-Prosper), oflicierot explorateur fraii’.ais, ne à Vcrdun-siir-Meu^e en 1867. Lieutenant dinl’aiiteric coloniale, il a été chargé, eu 1897, de faire une cxploraiion depuis le Soudan justiu’au.K pays qui forment l’hintoi-land do la Côte d’Ivoire. Harti de Beyla, dernier

Çosto du Soudan, il savan< ;a vers l’Kst jusque dans lo énindieri, en traçant de nombreux itinéraires ;_ mais les populations anthropophages de la grande forêt l’empêchèrent de descendre au Sud et do gagner la cote. Son voyage a fourni do précieUNCS indications sur les hauts bassins du Cavally.do la Sassandra et du Uandania. Ku lh’.*), il a rempli une mission à. la côte dos Somalis en vue de la délimitation entre les possessions franvaisesot italiennes.

BLOOD-HORSE (A/cwrf’-Ao»-«s — cxpr. angl.) n. m. Turf, l’ur saiii :.

Blos i,Guillaumcl, homme poiitiiiuo et écrivain allemand, né à Wertheim (gr.-duclié do lîade) en 1849. II étudia les lettres et la philosophie à Fribourg-en-Brisgau (1S08-1872), entra dans lo itarli socialiste, collabora à plusieurs journaux et subit do nombreuses jieines de prison pour délits do presse. En 1877, il fut élu député au Keichsiag i)our la première fois et réélu coiisiamniout depuis 18’J0. Il a public de nombreuses études historiques sur les mouvements populaires eu AUemague, en Franco et on .Vnglc terre, entre autres : IJistoire de la Hèvoliition franruise (iSSOl : Histoire des mouvements allemands de fS4S ù ISài (1892) ; Histoire de la Commune de Paris (181)4).

  • BlOUET (Paul), littérateur français, dit Max 0*ReII,

ué en Bretagne en 1818. — Il est mort à Paris en 1903.

BlOUNT (sir Edward Charles linaucier et industriel anglais, ué à Bellamour, près de Kugeloy (comté de Slafford), eu 1809, mort à East-Greenstoad" en 1905. Il descendait d’une famille do vieille noblesse française, les Le Blounds, comtes de Guincs (Picardie). Il débuta dans la diplomatie et fut attaché à l’ambassade d’Angleterre à Paris en 1829. Mais il se tourna vers les grandes affaires linancières ot fonda, en 1831, la Banque Edward Blouiit père ot fils. Cet établissement fut absorbé en 1S70 par la Société générale, à Paris, dont sir Blount fut président du conseil d’administration jusqu’en 1901. Il fut également président do la Compagnie trançaisc des chemins de ft-r de rOuest. II avait été créé baronnet on 1888. Il a publié eu 1901 un intérossaut volume de Mémuires.

  • Blowitz (Henry Georges Stophan Adolphe Opper

d9), journaliste, né’ au château do Blowitz (cercle do Pilsna [Bohème’) en 1825. — Il est mort à Paris en 1903.

  • BLOY(Léon), écrivain français, néàPérigucux en 184G.

— Depuis 1898, il a publié trois volumes de notes personnelles très mordantes sur les contemporains, sous les titres suivants : le Mendiant inr/rat {IS’J&) ; Mon Journal (1904) ; Quatre ans de captivité à Coc/ions-sur-Marne {1906). On lui doit encore plusieurs livres do polémique : Je m’accuse (1900) ; Ext’fjfise des lieux communs (1902) et /e.s Dernières Colonnes de l’Eylise, dans IocjugI lo catholique exaspéré qu’est l’auteur stigmatise les propres défenseurs do son parti, Brunctière, Huysmans, Bourget, etc. Jehan Kictus, seul, trouve grâce devant lui.

BLUEITE n. f. Sulfure naturel nieUclifère do fer.

BLUE-JACKET {blou-dja-kèt’ — m.nn^X. si^n[. jatjuetle bleui : n. m. Subriquet donné aux fusiliers marins anglais.

Il PI. ULLëS-JACKLTS.

BLUFF (bl-’uf — de l’angl. to bluff, leurrer par do fausses apparences, des paroles emphatiques <le charlatan ) n. m. Pande ou action destinée à intimider et à tromper les gens sur ses forces, . — ^

ses ressources réelles. / "^

— Jeu. Action de faire croire à *- . (

l’adversaire qu’on a un plus beau ^ ’ ' *>

jeu qu’on ne la réellement.

BLUFFER [bleu-fé— de bluff )

V. n. Tromper l’adversaire à certains jeux, comme la bouillotte

ou le poker, en lui donnant à

croire que l’on doit avoir on main -, un très beau jeu, tandis que l’on < n’a rien ou presque rien. V. a. ’ ?/ -

Leurrer par do fausses appa- l’y

ronces : Bllffkb quelqu’un.

^XMTTEMVi, EUSE [bhn) w. •5.- ’^ ’

Pcrioiiuc qui blulfe. .{’^'î^

Blum (Ernest ;, auteur dra- ’ ;

malitiuo ot journaliste frant^ais, E. Bluiu.

né ù Paris en 1836. ~ Outro les

œuvres quo nous avons signalées au t. Il, cet autour a publié encore : la Poudre de Ptrlinpinpin, Jtobinson Crusoé (1890), le Petit Chaperon rouge, féerie (1902), un Soir d’hiver (1903), le Jeu de l’amour et de la roulette (1905).

Blum (Léon), éi^rivaiu français, né à Paris en 1872. Dès 1891. il collabora à un grand nombre do petites revues, mais princip-ilement à la lievue Blanche, dont il fut. pendant plusieurs années, lo critique littéraire. Il y donna dos nouvelles duno lino pénétration, comme le Livre de mes amies et EUane ou /** regret, ot dos études politiques ot sociales. En 1903, il fut chargé do la critique littéraire au »Gil Blas», el passa on 190 1, ù ■ l’IIumaDitû <>. où il a donné dos critiques littéraires.

Il a réuni en un volume ses XonvcUes conversations avec Eckv’mnnn, oii il met en scène un Gœlhe imaginaire discourant sur les écrivains du temps présont (1901). Il a ensuite publié un second volume, qui a pour titre Au theàtre. Tel écrivain au talent délicat n’est pas resté indiÂ’érent au mouvomoiit social. Il a publié dans la » Petite République française », tinr série d’articles sur les Afouopôles fiscaux et écrit plusieurs brochures : les Congrès socialistes français (1901) ; l’Article 7 ; etc.

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  • BlumenthAL (comte Léonard M ; . fehl-maréchal

allemand, né a Scliwedt-sur-IOder en I8I0. — Il est mort dans sa iiropriéto do Quellendorf en 1900.

Blumenthal (Daniel !, homme jiolitiquo alsacien, né

Tliaiin (Ilauie-AHare) en 18G0. 11 fut stagiaire auprès

ilo ]iUiNiours tribunaux do son pays natal, s’établit en 1886 commo avocat ù, Cohnar ot a’-qnit très vite uno grande réputation commo orateur, par son esprit et sa verve. Il se lança dans la politique, fonda, en 1891,

10 parti démocratique d’Alsaoe-Lorraine ot fut nommé en 1892 conseiller municipal, en 1900 conseiller général, en 1905 maire do Culmar. A la tète du mouvement anticlérical et démocratique, il dideudit les id’-es do la Révolution française, réclama lautonomio complète de r.Vlsace-Lorraino, la laïcisation de ions les services publics, l’égalité de la langue française et son enseignement dans les écoles primaires, lo suffrage universel direct et secret pour toutes les élections.

11 tut élu membre do la déléga-

tion d’Alsaco-Lorraine on 1902.

Député au Roichsiag en 1903,

j>our la circonscription ào Strasbourg-Campagne, il y combattit

la politique de Guillaume II, défendit les intérêts tle ses compatriotes et préconisa énergiquc-

inent une politique d’entente cordiale avec la France. Par sou

éloquence et son activité inces-

sante, il conquit vite une très

grande autorité dans les milieux

j)oli tiques allemands, surtout clicz les démocrates, et y devint un

des hommes politiques les plus

iiillueiits.

  • BOA (du nom du reptile, à

cause de sa forme) n. m. — Four- Boa.

rure étroite et longue, quo les

ioinmes portent autour du cou pour se garantir du froid. (Ou fait aussi des boas de plumes, etc.)

BOARDING-HOUSE [bàr-din’gh’-haonz’ — expr. angl., comijosée de boai’diny, action de vivre en pension, et hovse, » maison ») u. m. Hôtel anglais du type " pension de famille » : Peude vie de famille : on habile le plus possible l’hôtel ou /e BO.Ri)iNG-HousE. (Paul Soudav.)

BOBBA (Romuald), professeur et philosophe italien, né à Cigliano, dans la province de Novare, en 1828, mort en 1905. Ueçu docteur en philosopliic, il fut plusieurs années professeur do lycée, publia des travaux qui attirèrent l’attention et fut appelé à la chaire d’histoire de la philoso- ])hie à l’université do Turin, qu’il occupa jusqu’à sa mort. Parmi ses nombreux travaux, il faut citer : Sagyio iiitorno ai filosofi italiani mcno noti prima e dopo In pretesa informa Cartes iana (1868) ; Sagoio intorno alla protulogia d’Ermenetjildo Pini (1870) ; Critica filosofica, onvrage de controverse, en réponse au professeur Fiorentino (1870) ; Storia délia filosofta 7’ispelto alla conosce}iza-, qui est sa graudo œuvre, on 4 vol. (^1873) ; Bella educazione net suoi principH e rapporti colla isiruzione secondaria elassica (1876) ; lo Sperimentalis>ito e tWpriorismo nella ftlosofia contemporanea (1881 ) ; Saggio sulla filosofia greco-romana considerata nelle sue fonti e nel suo svolgimeuto fino a Cicérone inclusivamente, avec une A ;ithologia philosophica ex Marco Tultiu Cicérone {IS92], et beaucoup d’autres travaux de critique ou de polémique. Dans les dernières années do sa vie. Romuald Bobba a écrit de savantes études sur les principaux ouvrages philosophiques parus en Europe. Parmi ses travaux d’un intérêt plus générai, nous citerons : le Apologie nei primi tre secoli délia Chicsa ; la Dotlrina delV intelletto in Aristotele, et le discours (lu’il prononça à l’université de Turin pour l’inauguration de l’année académique 1892-1893 sur-« le passé et le présent de la philosophie >•.

BOBIN (saint), évoque de Troyes, en Champagne, né on Aquitaine ; il vécut au ix’ siècle. Il avait été moine a Moustier-La-Celle avant son épiscopat. Il y fut iuhumé.

— Féto lo 31 janvier.

Bobo-DIOULASSO, ville ou plus exactement gros village do rAfrique-Occidentale française, dans la boucle du Niger, ch.-l. duu des territoires militaires créés à la suite du rattachement do l’ancien Soudan au gouvernement général do l’Afriquo-Occidentalo. Marché important de bestiaux. Curieuse mosquée. Tire son nom de la peuplade des Bobos, qui appartient à la grande famille foulbé, mais a conservé quelques traces des anciennes mœurs anthropophagiqucs.

BOBREK, ville d’Allomagno (Prusse [prov. de Silésie, présid. d’Oppeinj), sur la rivière de Bentken ; 4.000 hab. Industrie importante : métallurgie du fer et du zinc, forges ; aux environs, gisements de fer et de houille.

BOBRIKOV (Nicolas Ivanovitch’), général derinfanterio russe, aide do camp géuéral et gouverneur général de Finlande, néen 1839, tué ù Ilelsingforsen 1904. If fut promu ofticier en 1858 pendant la guerre lurco-russe, mais il s’occupa de l’organisation des formations de réserve et do remplaccmcutà constituer dans la circonscription militaire do Saint-Pétersbourg. L’activité dont il lit preuve en cette circonstance attira sur lui l’attention toute particulière do remi)ereur Alexandre II, qui lo nomma général major on 1878 ot ofticier ù. la suite de Sa Majesté. Promu û ;énéral lieutenant en 188 lot nommé chef d’état-major de la c’irconscription militaire do Saint-Pétersbourg, c’est après avoir exercé ces fonctions pondam phis de quatorze années et après avoir été promu général de l’infaniorio en 1897, que le général Bobrikov fut, ou 1898. nommé aide de camp général do l’empereur et gouverneur général do la Fmiando. Sa mission spéciale était surtout de russilier le grand-duché. Son premier soin fut de dissoudre les troupes nationales finlandaises et d’introduire dans lo grand-duché la loi militaire russe. Ces mesures soulevèrent des haines qui so tournèrent contrôla personne du gouverneur ot, lo 16 juin 1904, lo général Bobrikov tomba victime do son système sous les coups d’un Finlandais nommé Schaumaun, appartenant ù une famille très estimée, qui tua le gouverneur sur l’escalier mémo du Sénat.

BOB-SLEIOH [bub-slti — terme angl., formé do to bvb. so balancer, ot sleigh, (ratneau) n. m. Sport. Sorte de traîneau, formé do doux trains placés l’un derrière l’antre.

4 — Où

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— Encycl. Lo bobsleigh est un toboggan de grande dimension, ou plutôt un double toboggan, dont lo premier est articulé avec le second. Les patins sont en acier ci cintrés. La direction so donne au moyen d’un volant analogue à

celui des automobiles. Vn frein puissant formé de deux crampons do fer, placé à l’arrière est relié à l’avant par doux tigos d’acier ; il est mû au moyen d’une iicdale, sur lafjuello so place le pied du conducteur. Un tablier métallique sert de coupe-vent. Les yjersonnes sont assises chacune entre les jambes de la personne placée derrière et obéissent à la personne placée premièro.

BOCAS DEL TORO, ville de l’Amériquo centrale ’Etat de Panama !, sur nue ilo à l’entrée de la vaste baie do l’AIinirante ; li-ooe hab

BOCCARDO iGeroIamol, économiste et publicisto italien, né à Gènes eu 1829. mort en lOOi. Il débuta de bonne heure dans le journalisme et s’y produisit avec une telle distinction que le comte de Cavuur lui aurait confié le sous-secrétariat de l’agriculture, de lindusirie et du commerce, si lo jeune écrivain avait i)u se décider à quitter Gènes. Il devint professeur d’économie politique à l’Université, chevalier du Mérite civil et sénateur du royaume d’Italie (1877). Il dirigea la Xuova Encyclopedia popolare, dont il écrivit l’introduction et de très nombreux articles. Il était aussi à la tète de la Bibliuteca dell’ Economista. pour les publications de laquelle il fit neuf préfaces, qui ont été réimprimées en un volume, sous ce titre ; l Economia politica modernn e la .Soc/o/o/y/a (1883). Parmi ses autres ouvrages, nous riterons : Trattato teorico-pratico di Economia politica, dont la septième édition a paru en 1885 ; Sismopirologia ; Terremoti e vulcani ; Storia del Commercio (3’ éd.. 1885) ; Dizionario dell’ Economia e del Commercio ; Fisica del Globo ; la Terra e la sua progi^essiva congitisla ; Feste, ginorUi e spettacoli ; Prediche iti h» laico ; Diritto commerciale ; Diritto administrativo ; Conlabililà ; Antichità romane e greche. Corso di Storia universale ; Doveri e diritti del cittadino (5* éd., 1886) ; i J^rincipii délia scienza e dell’arte dell’- fina»ze ; A’o/e e memorie di un Econojnista. — Son fils, Ernest Boccardo, professeur à l’Ecole industrielle de Vieence, a publié, entre autres ouvrages techniques, un remarquable Trattato di geometria pralica.

  • BoCHER (Henri-Edouard), homme politique français,

né à Paris 1811. — Il est mort dans la même ville en 1900.

Bock (Alexandre de), sculpteur russe, né en 1829. mort eu 1895. Il était professeur de sculpture à l’Académie impériale des beaux-arts. On cite de lui : le Jugement de Salomon, bas-relief placé dans la façade du Palais de justice de Saint-Péti-rsbourg, et la statue colossale de Mînei’ve, qui surmonte le domo de l’Académie, dans la même ville.

Bock Charles voyageur danois, né à Copenhague en 1819. Il commença, en is :.^, par accompagner dans le centro do l’île de Sumatra lo marquis de Tweedale, et y fit d’importantes collections ; puis, après la mort de son chef, passa à Java et gagna la partie sud-orientale de Bornéo, oii il vécut longtemps parmi les Dayaks et réunit d’importantes séries ethnographiques. En 1881, il visita le Siani et remonta le Ménam jusqu’au Laos ; puis, à partir de 1886, entra dans la carrière consulaire. Citons, parmi ses ouvrages : Head-hunters of liorneo (I8SI) ; 7’emples and Eléphants thnnig h Ufpcr Siam nnd Laos (1884), ot surtout îicis in 0"St~en Zind-liomco (1881 18S7, 2 vol. et atlas).

Bock (Théophile-Emile-Achille de peintre hollandais, né à La Hae en 185t. Il fit ses ijremièrcs éludes dans son pays et Ics’compléta ensuit»’ à l’éiranger, principalement à Fontainebleau. Il a obtenu des médailles à Paris, Munich, Berlin, Dresde et Chicago, et les musées de Dresde, de BarcolonCf d’AnverS} do Rotterdam possèdent de ses tableaux.

BocKUM. ville d’.Mlemagne , Prusse-Occitlentalo ’prov. de Wesiphalie. présid. de^Dusseldorf), près d’un petit sous-affluent du Rhin ; 2.500 hab.

BOCSKO-RAHO , bourg d’Ausiro - llonçrie ( Hongrie orieinali- coniiiat de Marmaros^i. sur la Tlieiss, afïlucDt du Daimbo ; 3.0110 hab. Eaux thermales sulfureuses.

BODAKVA, bourg île Russie (gouv. do Poliava jlistr. do Lokliritza 1. sur la Soula, afiluent du Dnieper, grossie à cet endroit de la Bodokovka ; 3.000 hab. Distilleries d cauxde-vie ; verrerie importauto.

BODARD (saint), confesseur au vu" siècle. — Il est honoré dans le Poitou le 25 juin.

BODIANSKY (Osip Maximovitch>, savaut russe, né co 1808. mort en 1877. .près avoir débuté par des écrits en petit-russe, il se consacra ù l’étude des langues or des littératures slaves et devint professeur à l’université de Moscou On estime particulièrement son F.ssni sur la poésie pnpulaire des peuples sla’-es MS33 ses Becherches sur l’alphabet slave (18351. Il a dirigé la publication de la Société d’histoire et d’archéologie de Moscou.

BODIN iPaul-Joseph ingénieur français, né à Saumur on 1819. Elève do l’Ecole centrale, ingénieur des Arts et manufactures, il est devenu administrateur do la Société de construction des Batignoles et professeur à l’Ecole centrale ; on 1903. il a été élu président do ta .’<ociéié dos ingénieur.s civils do France. Paul-Joseph Bodin a dressé les plans et dirigé la construciion du viaduc du Vjaur, pro :i de Tanus, qui est aujourd’hui le plus grand pont eu