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Page:Nouveau christianisme, 1832.djvu/324

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peuple élu : quelques-uns seulement l’avaient devancé. C’est aussi ce qui a lieu chez les enfants qu’on abandonne à leurs propres forces : la plupart restent tout-à-fait grossiers, quelques-uns se forment même jusqu’à étonner.

21. Mais de même que ce petit nombre plus favorisé ne prouve rien contre l’utilité et la nécessité de l’éducation, de même le peu de nations païennes qui semblaient avoir pris l’avance sur le peuple d’élit, même dans la connaissance de Dieu, ne prouve rien contre la révélation. L’enfant de l’éducation commence à pas lents, mais sûrs ; il rattrape tardivement maint enfant de la nature plus heureusement organisé que lui ; mais cependant il le rattrape, et sans que ce dernier puisse jamais à son tour le rattraper.

22. Pareillement encore, et en mettant de côté le dogme de l’unité de Dieu, qui se trouve et ne se trouve pas dans les livres de l’Ancien Testament, il n’y a rien à conclure contre leur origine divine de ce que le dogme de l’immortalité de l’âme, celui-là au moins, et celui