Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XXXV
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/de/Nouveau_syllabaire_ingenieux%2C_compos%C3%A9_des_fables_d%27Esope%2C_tir%C3%A9es_du_Labyrinthe_de_Versailles_%28page_46_crop%29.jpg/400px-Nouveau_syllabaire_ingenieux%2C_compos%C3%A9_des_fables_d%27Esope%2C_tir%C3%A9es_du_Labyrinthe_de_Versailles_%28page_46_crop%29.jpg)
FABLE TREIZIÉME.
Le Renard et les Raisins.
Es Plaisirs coûtent cher, & qui les a tous
purs !
De gros Raiſins pendoient, ils étoient beaux à peindre,
Et le Renard, n’y pouvant pas atteindre,
Ils ne ſont pas, dit-il, encore meurs.
Le Renard dans le fond croit au déſeſpoir.
On croit qu’il dit apres, avec plus de franchiſe,
Les Raiſins étoient meurs : mais toujours on mepriſe
Ce qu’on ne peut avoir.