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Page:Nouveau syllabaire ingenieux, composé des fables d'Esope, tirées du Labyrinthe de Versailles.djvu/58

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XLVII



FABLE DIX-NEUVIE’ME.

La Perdrix et les Coqs.



LA Perdrix, bien battue, eut un dépit
extrême
Que les Coqs peu galants la traitaſſent ainſi ;
Depuis voyant, qu’entre eux ils en uſoient de même,.
Patience, dit-elle, ils ſe battent auſſi.


Vous, qui ſous les méchans vivez dans les
allarmes,
Vertueux, eſſuyez vos larmes ;
Vous vous plaignez hélas ! l’un de l’autre Jaloux ;

Ils ſont, dans leurs fureurs, plus malheureux que-vous.