Page:Nouvelle Encyclopédie poétique, tome XVIII, 1819.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et, comme à cerveau mal-sain,:
L’hellébore me prescrire.
Je ne suis ni le plus vain,
Ni le plus sot écrivain ;
Si sçai-je bien pour certain
Qu’aisément s’enflamme l’ire
Dans le littéraire empire.
Despréaux encor respire
Toujours franc, toujours mutin.
Adieu vous dy, triste lyre.

Jouter avec ce beau sire
Seroit pour moi petit gain.
Sans bruit mes guestres je tire.
C’est trop apprêter à rire ;
Adieu vous dy, triste lyre.

Le P. Mourgues.