Page:Nouvelle cuisinière canadienne, 1865.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
127
CANADIENNE.

vos jaunes ; jetez votre sucre dans les blancs en les battant de nouveau, ensuite vous y ajoutez les jaunes et la fine fleur miette à miette, toujours en battant, afin de bien mêler le tout ; vous ajoutez une cuillérée de jus de citron et quatre gouttes seulement d’essence de fleur d’orange, mettez dans vos moules, et faites cuire.

Biscuits Bretons. — Prenez un peu moins d’une demi-terrinée de farine, délayez la avec de l’eau froide, faites-en une pâte un peu épaisse, et faites-la prendre dans une poële en forme de crêpe épaisse, observez qu’elle ne cuise point ; ensuite vous la pétrissez avec les mains, vous avez eu le soin de battre cinq œufs, alors vous les mêlez petit à petit dans votre pâte pour l’éclaircir et vous y joignez aussi un demi-verre à vin ou un peu plus d’eau-de-vie ; lorsque la pâte est suffisamment claire, vous emplissez votre poële de graisse ou de beurre, et sitôt qu’elle est bouillante, vous prenez des petits morceaux de pommes bien épluchés que vous tranchez bien minces et les couvrez de cette pâte que vous jetez du bout de votre couteau dans la graisse bouillante, et les laissez cuire. Mettez un peu de sel en délayant votre farine.

Biscuits à la bonne femme. — Une tasse à déjeûner de beurre, deux de sucre fin, trois de fleur, six œufs, une petite cuillérée de perlasse et jus de citron au goût ; quand les œufs sont bien battus, on y ajoute le sucre et le beurre après l’avoir défait ; en les brassant, on jette la fleur au fur et à mesure.

Biscuits de mesure. — Deux tasses de crême,