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sculpteur à Volvic, dépt du Puy-de-Dôme », et « L.-T. Van Cléemputte, architecte[1] ». Gravé par L. Normand[2]. (5e div.)


CHAPU (Henri-Michel-Antoine) et BOUCHER (Alfred).

Barbedienne (Ferdinand), fondeur, né à Saint-Martin-de-Fresnoy (Calvados) le 10 janvier 1810, décédé à Paris le 21 mars 1892. — Stèle quadrangulaire, en granit, surmontée du buste en bronze de Barbedienne (H. 0m 85). Signé : H. Chapu[3]. À droite de la stèle, une jeune femme debout tenant d’une main un marteau et de l’autre une palme ; à gauche une jeune femme coiffée d’un casque, ayant une palme dans la main droite. Une jeune fille, demi-nue, est assise sur la pierre tumulaire ; d’une main elle tient une torche renversée. Ces figures, en bronze (grandeur nature), sont de A. Boucher. (53e div.)


Chapu et David (Pierre-Jean).

Reynaud (Jean-Ernest), philosophe et homme politique, né à Lyon le 14 février 1806, décédé à Paris le 28 juin 1863. — Haut-relief en marbre blanc (H. 2m 95. L. 1m 80) : le génie de l’Immortalité, nu, sans ailes, monte dans l’espace comme la pensée, emporté vers le ciel par son propre poids. Les deux bras sont levés ; une flamme brille sur le front ; les plis tombants d’une draperie qui suit le mouvement du corps marquent la vitesse de l’élan. Signé : H. Chapu[4]. Au-dessous du haut-relief, se trouve le médaillon en bronze du philosophe (Diam. 0m 65). Signé : David, 1838. (63e div.)


Chapu.

Agoult (Marie-Sophie-Catherine de Flavigny, comtesse d’), dite Daniel Stern, née à Francfort-sur-le-Mein le 31 décembre 1805, décédée à Paris le 5 mars 1876. — Haut-relief en marbre (H. 2m 30. L. 1m 45) : la Pensée est représentée par une jeune femme assise, soulevant son voile de la

  1. M. le comte de Maillé, sénateur de Maine-et-Loire, nous écrit, à la date du 13 juillet 1897, que le monument du duc de Plaisance a été élevé à sa mémoire, en 1851, par Mme  de Chabot-Volvic et que celle-ci avait choisi Channeboux, sculpteur à Volvic, pour exécuter la sépulture dont elle avait pris l’initiative.
  2. Monuments funéraires, etc., t. II, pl. xx et xxi.
  3. Le marbre d’après lequel a été fondu ce bronze a figuré au Salon de 1882, sous le n° 4198.
  4. Le modèle de ce haut-relief a figuré au Salon de 1880, sous le n° 6177, et le marbre au Salon de 1882, sous le n° 4197.