guérilla, est représenté tombant de cheval, groupe (H. 3m 10). Les quatre bas-reliefs (mesurant 0m 95 de haut, 2m 30 et 1m 35 de large) ont pour sujets. — Face antérieure : « Le général Gobert délivre à Saint-Domingue des soldats français renfermés dans une maison minée, et brûle la cervelle au nègre, leur gardien. » — Côté droit : « Le général Dampierre expirant remet son sabre de bataille au général Gobert. » — Côté gauche : « Le général Gobert, gouverneur de Bologne, apaise une sédition par sa seule présence. » — Face postérieure : « Napoléon Gobert, mourant en Égypte, remet son testament à un ami qui part pour la France. » Une inscription nous apprend que ce monument, où le cœur du général est renfermé, a été élevé par les soins de l’Académie française et de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, d’après le mandat qui leur a été confié par Napoléon Gobert, fils du général, dans le testament où il fait ces compagnies dépositaires d’une grande fondation pour l’encouragement des travaux d’histoire nationale. (37e div.)
- David d’Angers.
Lefebvre (François-Joseph), duc de Dantzig, maréchal de France, né à Ruffach (Haut-Rhin) le 25 octobre 1755, décédé à Paris le 14 septembre 1820, et la maréchale, duchesse de Dantzig, née à Saint-Amarin (Haut-Rhin) le 2 février 1753, décédée à Paris le 29 décembre 1835. — Tombeau de forme antique, en marbre blanc, dans la face antérieure duquel est sculpté un bas-relief (H. 1m 23. L. 1m 50) : au centre, le médaillon du maréchal ; de chaque côté, une Victoire ailée, demi-nue, pose une branche de laurier sur le front de Lefebvre. Une guirlande de laurier et de cyprès, suspendue aux épaules des Victoires, retombe et forme support au médaillon. Au-dessous, l’épée nue du maréchal. Ces sculptures sont dues au ciseau de David d’Angers. Le monument du maréchal Lefebvre, élevé sur les dessins de Provost, architecte, a été gravé par L. Normand[1], et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[2]. (28e div.)