Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/29

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Le lecteur attentif aura déjà deviné la proyenanee du document. Le mot Max in tés* lui aura rappelé les manuscrits de Soerate; et c'est en effet dans la version arménienne de la Yita Silvestri que nous l'aions trouvé : il y est placé entre l'histoire du dragon et le récit de la maladie de Constantin, auquel il sert d'introduction. Il se continue sans inter- ruption par le fragment que nous avons donné plus haut dans les deux textes: «Mais, entraîné

par sa femme», etc. {^'v& ^/•—-t'^r^-'iL A V^'^

Ik* • •)• Un fait bien singulier, mais aussi bien important, c'est que cette légende de Constantin ne se rencontre que dans la traduction armé- nienne de la Yita Silvestri: les textes latin, grec et syriaque n'en offrent pas trace. Elle a donc été introduite dans le texte armé- nien, soit par le traducteur lui-même, soit plus tard par une aatre personne; dans tous les cas elle y constitue une interpolation, et nous avons maintenant le droit de compléter notre première ccmclnsion par une seconde que nous formulerons en ces termes: Moïse de Khoren a utilisé la version armé- nienne de la Vita Silveslri, alors qu^elle était déjà interpolée.

Mes contradict^nrs voiidront bien recon* naître que ces résultats sont loin d'infirmer les conséquences que j'avais eru pouvoir tirer de mes premières recherches, en ce qui concerne la date de la composition de l'Histoire d'Arménie. La traduction arménienne de la Vita Silvestri, étant basée sur le text e

��1 C'est plutôt an nom d'homme, M a x e n c e, cf. Yartan, Hist. nniv. Venise, 1862, p. 41.

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