Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/41

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S. Basilei comme source indépendante, soit en grec, soit en arménien. S'il avait eu le document entier à sa disposition, il n'eût eer* tamement pas manqué de nous signaler Thor- rible maladie et la mort de Licinius.^ Nous aimons mieux croire qu'il a trouvé, déjà tran* scrites dans quelque autre ouvrage, les données qie nous faisons remonter aux Aeta; et pour nous cet ouvrage doit être la traduction armé* nienne de rfiist'oire ecclésiastique de Soerate, que nous avons déjà signalée comme étant fortement interpolée.'

Voici les raisons qui nous paraissent militer en faveur de Thypothèse que nous venons d'énoncer:

l^' Nous serons en mesure, à la fin de cette étude, de pouvoir affirmer que 1« Secrate arménien dont se servait Moïse de Khoren com- prenait la Vie de S. Silvestre. Or la pre* miàre moitié de la notice sur Constantin (c. 83) ayant été empruntée à ce doeoHtônt, il est bien vraisemblable que la seconde moitié (e. 88) provient aussi de la m^e source.

2® La transcription du mot Fakkiaoç en ^M«f^f/^«.<f fait pendant à celle des mots dpwko^

��1 Acta, § 21.

  • Voir ci-de^sQB, pai^e 19. — Si notre lijpatUése

se trouvait être fausse, nous eu serions quitte pour admettre quMl a existé en arménien une traduction des ActaS. Basilei. L'extrait de ces Actes qui figure datis les Ménologes arméniens^ au 26 Ayril, nous semble être un abrégé de notre texte grec actuel. Le ^MgfmdSm mi^^ imprime à Constantinoplo en 1733 ne nomme pas Tanteiir de ces Aetes; mais un mannacrit do Paris les attribue, oomme le grec, à Jean de Kioo- médie. (Man. arm. N^ 89.)

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