Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/65

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différents, 1® Geo. XVII, 6: des rois sorti- ront de toi, et 2® Gen. XVII, 16: des rois des nations sortiront d'elle, c'est-à-dire de Sara. Nons allons essayer de montrer que cette combinaison est le fiait d'un acte de ré- flexion, d'un dessein bien arrêté, et non pas le résultat d'une erreur de mémoire.

Deux familles, dans THistoire d'Ar- ménie, s'élèvent bien haut au-dessus de toutes les autres; ce sont les Arsacides et les Bagra- tides. A chacune des deux est donnée l'origine la plus noble qu'ait pu rêver un auteur chrétien comme Moïse de Ehoren : Abraham, le père du peuple élu. Il y a cependant entre elles une différence de dignité, et les Bagratides l'em- portent en noblesse sur les Arsacides. Ils forment la branche aînée, la seule universellement re- connue comme légitime, et descendent d'Abraham par Sara^ Quant aux seconds, ils appartiennent à une branche cadette, ayant pour mère Ke- toura, qu'Abraham épousa après la mort de Sara. Remarquons en passant que, d'après Moïse de Khoren comme d'après le texte biblique, il s'agit d'une femme légitime et non pas d'une concubine, comme le fut Hagar, mère d'Ismaêl et des Arabes.

Voici maintenant comment Moïse est ar- rivé à ranger les Parthes parmi les descen-

1 D*après M. de Kh. (I, 22), Scham^ath, Tancêtre des Bagratides, était «an des principaux captifs d*entre les Hébreax» (i^ ^ Ê^^j^uÊumpmg hpp'^^â'-â t^P^lTs)* et descendait par conséquent d'Abraham et de Sara. Les écrlTains postérieurs ârent passer cette descendance par David, le roi-prophéte ; cf. entre antres Mekhithar d'Anî, éd. Patk., p. 16: i^t t ii-ifu'^t.mputjf bp/"r/%'-J

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