Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/24

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Sarmiento.

Venez faire taire ma femme.

Roland.

Chez vous ! Ah ! quel honneur pour moi !

Sarmiento.

Allons, venez dans ma demeure.

Roland.

Je vous suis, je n’hésite pas !

Sarmiento.

Je veux vous y voir à toute heure !

Roland.

Quoi ! même à l’heure des repas ?

Sarmiento.

À l’heure des repas, sans doute !

Roland.

De grâce, montrez-moi la route ?

Sarmiento.

Allons, venez, suivez mes pas !

ENSEMBLE.

Roland.

Je la ferai taire,
C’est bien certain ;
Ce sera l’affaire
D’un tour de main.

Sarmiento.

Il la fera taire,
C’est bien certain
Ce sera l’affaire
D’un tour de main.

Roland.

Dieu d’amour, tu combles mes vœux !
Auprès de celle que j’aime
Il va me conduire lui-même…
Est-il un sort plus heureux !

REPRISE.

Roland.

Allons !…

Sarmiento.

Ah !… mais, permettez… j’ai un scrupule… au mo-