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Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/28

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Tous.

Notre fait
Est clair et net :
Quand on doit, il faut qu’on paie ;
Il n’est pas de loi plus vraie,
En deux mots, voilà le fait.

(Ils s’aperçoivent que l’alcade s’est endormi sur son tabouret.)
Premier créancier.

Tiens ! il s’est endormi !…

Tous, lui criant aux oreilles.

Vous nous avez bien entendu !

Cristobal, s’éveillant.

De vos discours, rien n’est perdu.

Les créanciers.

Eh bien, seigneur, que faut-il faire ?

Cristobal.

Il faut l’arrêter promptement.

Tous.

Mais comment ?

Torribio.

Attendez un moment…

Cristobal.

L’homme à qui vous avez affaire,

Torribio.

Affaire.

Cristobal.

Est d’un esprit fin et subtil.

Torribio.

Subtil.

Cristobal.

Dispersez-vous, et puis ensuite…

Torribio.

Ensuite.

Cristobal.

Au mot d’ordre accourez bien vite.

Torribio.

Bien vite.

Les créanciers.

Ce mot d’ordre quel sera-t-il ?