Page:Nuitter et Tréfeu, Boule-de-Neige.djvu/16

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Bengalis,
Si jolis !
Colibris,
Mes chéris !
–––––––––Et vous, perroquets,
–––––––––Babillards, indiscrets,
–––––––––Dites-moi bonjour,
–––––––––Saluez mon retour.
Bengalis,
Si jolis !
Colibris,
Mes chéris !
–––––––––Oui, troupe joyeuse,
–––––––––Chantez, me voilà !
–––––––––Saluez la charmeuse,
–––––––––Saluez tous Olga !
II
–––––––J’ai vu souvent les jaguars,
–––––––Et les tigres dans les jungles,
–––––––Se coucher, rentrer leurs ongles,
–––––––Sous le feu de mes regards,
–––––––A les faire m’obéir,
–––––––J’ai des émotions franches ;
–––––––Mais comme des fruits, aux branches,
–––––––J’aime encore mieux vous cueillir,
Bengalis
Si jolis !
Colibris,
Mes chéris !
BALABRELOCK.

Charmant ! charmant ! ma belle enfant.

Il veut lui prendre la taille, Kachmir rentre.

OLGA, lui donnant un petit coup de cravache.

À bas les pattes.

BALABRELOCK.

L’habitude de parler aux bêtes !… quel œil fascinateur.

Il lorgne avec un vaste binocle, Kachmir, qui l’observe depuis son entrée, se glisse entre Olga et Balabrelock. Kasnoiseff est remonté et redescend à droite en longeant Olga.