Page:Nuitter et Tréfeu, Boule-de-Neige.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE CAPORAL.

J’ai dit ça pour vous être agréable, mais je n’en pense pas un mot.

BALABRELOCK.

Tu chantes donc sans conviction ? tu chantes peut-être pour de l’argent ? Ainsi tu hésites, quand il est indispensable d’approcher de l’hospodar ?

KASNOISEFF.

C’est vrai !

BALABRELOCK.

Quand il faut qu’il griffe les décrets !

KRAPACK.

C’est vrai !

BALABRELOCK.

Quand nous devons le montrer au peuple.

POTAPOTINSKI.

C’est vrai !…

BALABRELOCK.

Et si le khan apprenait que ses fonctionnaires ne fonctionnent pas.

LE CAPORAL.

Ah bah ! il est loin le khan !…

BALABRELOCK.

On croit ça, et puis… (On entend la fanfare.) Ah ! mon Dieu !

KASNOISEFF.

Ah ! mon Dieu !

KRAPACK.

C’est sa fanfare.

BALABRELOCK.

Allons, allons ! de la gaîté mes enfants, qu’il ne se doute de rien. Tous le verre en main !

Ils vont tous prendre une coupe.


Scène IX

Les Mêmes, LE GRAND KHAN.
LE KHAN.

Eh bien ! nous voilà ? tout va bien !