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BERTOLUCCI.

C’est possible ! En sa faveur, je te pardonne, à condition que tu ne répandras pas mon aventure.

CARAMELLA.

Et ma collection de trombonnes ?

BERTOLUCCI.

Taisez-vous aussi ; je vous en paierai la moitié.

CLORINDA.

Et moi, mon père ?

BERTOLUCCI.

Épouse-le… Qu’est-ce que je voulais, moi ? te marier à une célébrité. Soyez unis et faites beaucoup… de partitions ! (A Bacolo.) Quant à toi, quand je te donnerai des lettres à mettre à la poste, je t’accompagnerai…

BACOLO.

Et vous les mettrez vous-même dans la botte… (A Moschetta.) Et bien, Mademoiselle, me trouvez-vous toujours aussi bête ?

MOSCHETTA.

Non, mon petit Bacolo… tu es bien gentil… Nous ferons les deux noces ensemble.

FINAL.
MOSCHETTA.

Messieurs, par un ensemble,
Pour finir bruyamment,
Il faudrait, ce me semble,
Vous joindre à nous gaiment.

BACOLO.

La nature si sage,
En nous donnant deux mains