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Dans le second groupe, il faut ranger le corset de Hossard dont « le principe fondamental fort simple repose sur l'appréciation des lois d'équilibre qui régissent la station dans l'espèce humaine. Au lieu d'agir sur l'épine comme sur un corps inerte à la manière de diverses machines à extension, soit en exerçant des tractions en sens opposé à ses deux extrémités, soit en pressant plus ou moins fortement sur les parties saillantes et au centre des courbures. Au lieu d'opérer comme elles le redressement par des moyens purement mécaniques pris en dehors du sujet et nécessairement aveugles et non continus, la ceinture opère le redressement de la taille en provoquant l'intervention des puissances musculaires dont les effets sont réglés par l'instinct ou la volonté de la personne elle-même, qui ne peut dès lors être exposée aux violences qu'on doit redouter de la part de toute machine à vis, à poids, à treuil ou a ressort. »

Fig. 184. — Appareil de Hossard.

« L'appareil de Hossard se compose principalement d'une large ceinture embrassant circulairement le bassin (sans le comprimer) d'un buse ou levier qui s'y adapte à la partie postérieure d'un sous-cuisse et d'une large courroie qui, bouclée en avant de la ceinture, remonte obliquement en passant sur la partie, la plus saillante des côtes vis-à-vis le centre de la courbure dorsale vient se fixer solidement. au levier qui doit être plus ou moins incliné suivant la nature de la déviation. Cette courroie est disposée de telle manière qu'elle ne peut être fixée ainsi qu'autant que la personne se sera préalablement inclinée du côté opposé ;