Page:O'Followell - Le corset, 1905.djvu/29

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Le strophium se plaçait par-dessus la tunique intérieure comme on le voit dans les fragments de Turpilius :

Me miseram  ! Quid agam ! Inter vias epistola cecidit mihi,
Infelix, inter tunicam ac strophium quam collocaveram.

Ce strophium semble avoir été en cuir :

Taurino poteras pectus constringere tergo.
Nam pellis mammas non capit ista tuas.
(Martial).

« Le strophium, n’était pas toujours un vêtement simple, il était aussi un objet de luxe. Isidor le décrit comme étant parfois orné de broderies d’or, garni de pierreries et de perles. »

Fig. 16. — Zona d’après un marbre trouvé à Herculanum

Dans cette œuvre d’érudit, l’Agonie, que Jean Lorrain compare à une fresque grandiose, désordonnée, furieusement polychrome, où comme dans les icônes byzantines, les figures et les foules évoquées se bossuent et s’éclairent çà et là de cabochons et d’émaux translucides, qui sont les termes techniques pris au glossaire de l’antiquité, le regretté Jean Lombard a écrit : Dans la chambre qui avait vu les Brindusiniens écouter Mammœa et Mœsa, Sœmias était entrée. Aveulie, la stola lâche, les seins ballotant dans la subucula brodée d’or, à