Page:O'Followell - Le corset, 1908.djvu/245

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

245

le parfum des fruits de la Perse auxquels ils ressemblent.

Les mains potelées ont extérieurement la blancheur de la neige et à l’intérieur la teinte de l’ivoire, elles ont pour juste dimension la hauteur de la face ; les doigts pleins et ronds sont allongés et se terminent par un ongle lin convexe et d’une couleur suave. L’ensemble de la poitrine a la forme d’une poire renversée, mais un peu comprimée, dont le cône est étroit et rond à sa section inférieure et, dont la base se rattache au col par des courbes et des méplats d’une ravissante proportion. Le ventre, les flancs et les charmes secrets sont dignes de la poitrine ; les hanches sont larges et arrondies ; la cuisse, la jambe et le bras sont pour la grosseur dans la juste proportion sesqui-altère.

Fig. 122. — Proportions de la femme de huit têtes
Canon de la Renaissance.

La largeur des épaules est également dans le rapport le plus parfait avec la dimension des autres parties du corps, les pieds de longueur moyenne se terminent par des doigts admirablement rangés ; enfin la beauté et l’har-