Page:O'Followell - Le corset, 1908.djvu/88

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rythmique et dont l’exercice est réglé par les connexions de cet organe avec le système nerveux central ainsi que par les éléments nerveux jouissant d’une certaine indépendance qu’il, porte en lui-même. Les artères, grâce à l’élasticité et à la contractante de leurs parois soutiennent l’impulsion donnée par le cœur et transforment en un mouvement continu le débit saccadé de l’ondée cardiaque de manière à distribuer régulièrement le sang dans les capillaires. Là, l’étendue du champ circulatoire s’accroissant ainsi que l’étroitesse des conduits, sous cette double influence le cours du sang se ralentit et ce ralentissement de même que l’extrême minceur des parois vasculaires favorise puissamment les échanges qui s’accomplissent entre le liquide nourricier et les tissus qu’il traverse, échanges qui constituent en quelque sorte l’objet suprême de la fonction circulatoire. Puis le sang passant dans les veines est ramené au cœur par ces canaux pourvus de valvules dont l’effet compense dans une certaine mesure le ralentissement du courant sanguin, conséquence obligée de l’éloignement du centre d’impulsion (Ch. Achard).

Fig. 50. — Le contenu de la cage thoracique
(Fig. demi-schématique)

« Au point de vue physiologique, l’appareil circulatoire se compose de deux portions distinctes par les propriétés différentes du sang qui les traverse. Ces deux portions sont : le système à sang rouge qui amène aux tissus le sang propre à leur nutrition (sang artériel), et le système à sang