Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/10

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humaine qui est l’art, — sa nature divine qui est la passion.

Sans doute, il vous souvient du mirifique aplomb avec lequel, aussitôt après la chute du dernier roi de France, certains journaux prophétisèrent que c’en était fait de la jeune littérature, qu’elle entrait au cercueil en même temps que la vieille légitimité. — La jeune littérature a si peu été en danger de mort, elle a si bien développé son principe vital, que non seulement elle est parvenue à décupler ses propres forces, à parachever sa révolution, mais qu’elle a su être encore assez riche, assez puissante pour préluder glorieusement à une croisade métaphysique contre la société. Oui, maintenant qu’elle a complété toutes ses belles réformes dans le costume de l’art, elle se voue exclusivement à