Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/113

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Pendant que je jouais, bourrelé de remord,
Mon dernier coup de dé sur la table du sort ?…


X

Frères, là comme ailleurs, mon regard n’eut à lire
Que des noms étrangers ! — Pantelant de délire,
Je tirai mon poignard, et, de ma forte main,
Je ciselai mon nom sur le bronze inhumain ! —
Alors, pour châtier ce hardi sacrilége,
La théâtrale horreur d’un pompeux sortilége
M’enveloppa ; le ciel couvrit son pavillon
D’un drap noir que zébrait un sulfureux sillon,
Et, du creux d’un nuage, une voix dramatique
Laissa tomber ces mots, comme un oracle antique :

             Puisque Liberté, Gloire, Amour,
T’ont défendu l’accès de leurs temples sublimes ;
             Puisque, d’abîmes en abîmes,
Tes trois plans de bonheur ont roulé tour à tour ;