Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/125

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FRAGMENT SECOND.


Mystère.


Qui sait ce qui est derrière la mort ?… Qui sait si les ames, délivrées de leur prison matérielle, ne peuvent pas quelquefois revenir veiller sur les ames qu’elles aiment, commercer mystérieusement avec ces douces compagnes encore captives et leur apporter en secret quelque vertu des anges et quelque joie du ciel ?

Victor Hugo.




 
« Seigneur, une Ame pure, innocente, ingénue,
» Dans tes brillans parvis dernièrement venue,
» Le croira-t-on jamais ? soupire et pleure encor !
» Vainement, pour calmer son angoisse inconnue,
» L’air se charge de myrrhe et des sons du Kinnor.