Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/13

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laisser leur couteau d’ivoire dévirginer les feuilles de mon livre, que je n’ai pas le moins du monde la vanité de croire les poésies subséquentes, à la hauteur des solennelles préoccupations effleurées dans ces lignes préliminaires.

Ce volume n’a pas d’autre prétention que celle d’être le faisceau de mes meilleures ébauches d’écolier ; lesquelles consistent simplement en rêveries passionnées et en études artistiques.

Il est bien vrai cependant qu’on y trouve çà et là quelques fortes empreintes de lycantropie, quelques anathèmes contre les lèpres sociales : mais on aurait tort de prendre au pied de la lettre ces manifestations, qui ne sont, pour la plupart, que des boutades fougueuses. — On aurait tort de les regarder comme l’expression absolue de mes véritables sentiments. S’il m’est donné de publier