Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/136

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Que nous verrons un jour le seul culte du monde,
    Ce nom de bronze, Liberté !…

Lorsque, tout grandiose, il vibre à mon oreille,
Ma fougue de poète en sursaut se réveille,
D’héroïques éclairs jaillissent de mon œil,
Ma main veut s’appuyer sur le pommeau d’un glaive,
J’ai des frissons de gloire, et mon front se relève
    Couronné d’un joyeux orgueil !

Ô ! sainte Liberté, si ma Lutèce encore
Voyait d’un fils des camps le bouclier sonore
Remplacer au Forum les tables de ses lois,
S’ils renaissaient encor les jours du despotisme,
Si la France expirait, va, mon patriotisme
    Ne serait point morne à ta voix.

Vainement de César le trône sacrilége
Resplendirait, gardé par le double cortége