Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


  Et jusques au matin, les damnés jeunes-Frances
Nagèrent dans un flux d’indicibles démences,
— Échangeant leurs poignards — promettant de percer
L’abdomen des chiffreurs — jurant de dépenser
Leur âme à guerroyer contre le siècle aride. —
Tous, les crins vagabonds, l’œil sauvage et torride,
Pareils à des chevaux sans mors ni cavalier,
Tous hurlant et dansant dans le fauve atelier,
Ainsi que des pensers d’audace et d’ironie
Dans le crâne orageux d’un homme de génie !…


1833.