Page:ONU - Résolutions et décisions du conseil de sécurité, 01-08-2006 au 31-07-2007.djvu/60

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Timor-Leste dans la lettre en date du 8 juin 2006[1]. et attendant avec intérêt son rapport d’ici au 7 octobre 2006,

Estimant que les élections présidentielle et parlementaires prévues pour 2007, qui sont les premières à se tenir depuis l’indépendance du pays, constitueront un pas important sur la voie du renforcement de la démocratie fragile du Timor-Leste.

Réaffirmant la nécessité de déterminer, de façon crédible, la responsabilité des graves violations des droits de l’homme commises au Timor oriental en 1999 et accueillant favorablement le rapport du Secrêtaire général, en date du 26 juillet 2006, sur la justice et la réconciliation pour le Timor-Leste84,

Félicitant en outre le Bureau des Nations Unies au Timor-Leste, placé sous la direction du Représentant spécial du Secrêtaire général pour le Timor-Leste, ainsi que l’Envové spécial du Secrêtaire général pour le Timor-Leste, pour ses bons offices et ses travaux d’évaluation, et exprimant sa gratitude aux États Membres qui ont fourni un appui au Bureau,

Tenant compte du fait que, même si les manifestations de la crise actuelle au Timor-Leste sont d’ordre politique et institutionnel, la pauvreté et les effets calamiteux qui l’accompagnent, y compris le chômage urbain élevé, en particulier chez les jeunes, ont également contribué à la crise,

Rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour leur assistance précieuse, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités institutionnelles et le développement social et économique, considérant qu’à bien des égards la gouvernance au Timor-Leste a considérablement progressé et estimant qu’il ne faudrait pas revenir sur le transfert des responsabilités, dans divers domaines d’appui, du Bureau aux organismes, fonds et programmes des Nations Unies et autres partenaires de développement.

Réaffirmant sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000 sur les fermnes et la paix et la sécurité et sa résolution 1502 (2003) du 26 août 2003 sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies,

Se félicitant de ce que fait l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel des Nations Unies à la prévention des maladies transmissibles, notamment le VIH/sida, dans toutes ses opérations en cours, ainsi qu’à la lutte contre ces maladies. Notant l’existence de problèmes pour la sécurité et la stabilité à court et à long terme d’un Timor-Leste indépendant, et constatant qu’il est nécessaire de sauvegarder la stabilité du pays pour le maintien de la paix et de la sécurité dans la région.

1. Décide de créer une nouvelle mission au Trmor-Leste, la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste, pour une période initiale de six mois qu’il compte renouveler, et décide en outre que la Mission comprendra mie composante civile appropriée, dont l’effectif ira jusqu’à 1608 policiers, et une composante initiale de 34 officiers de liaison et d’état-major.

2. Prie le Secrêtaire général d’examiner les arrangements entre la Mission et les forces de sécurité internationales, après avoir consulté toutes les parties prenantes, y compris le Gouvernement du Timor-Leste et ceux qui ont contribué à ces forces, et de présenter ses vues le 25 octobre 2006 au plus tard, et affirme qu’il envisagera de modifier éventuellement la structure de la Mission, notamment la nature et les effectifs de sa composante militaire, compte tenu des vues du Secrêtaire général mentionnées plus haut :

3. Décide que la Mission aura à sa tête un représentant spécial du Secrêtaire général pour le Timor-Leste, qui dirigera les opérations de la Mission et coordonnera toutes les activités des Nations Unies au Timor-Leste ;

  1. S 2006/391, annexe.