Page:ONU - Résolutions et décisions du conseil de sécurité, 1954.djvu/9

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A la même seance, le Conseil a décidé d’inviter les représentants de la Jordanie et d’Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question.


A sa 682e séance, le 14 octobre 1954, le Conseil a décidé de remettre la discussion de la question intitulée « La question de Palestine. — Plainte d’Israël contre l’Egypte, au sujet de : a) l’imposition par l’Egypte de restrictions au passage par le canal de Suez des navires faisant commerce avec Israël (S/33005) » jusqu’au moment où il aurait reçu de la Commission mixte d’armistice égypto-israélienne un rapport à ce sujet.


A sa 685e séance, le 11 novembre 1954, le Conseil a décidé de faire connaître au Chef d’état-major de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine sa position sur la question examinée à la 682e séance (voir ci-dessus), position résumée par le Président comme suit : « Le Conseil estime que c’est au Président de la Commission mixte d’armistice qu’il appartient de décider de l’ordre d’importance des questions soumises à l’examen de la Commission et de déterminer, en conséquence, l’ordre dans lequel elles seront étudiées. « Le Conseil considère convenable que le Président, en procédant à cette appréciation, tienne compte du fait que le Conseil a été saisi de l’incident dit du Bat Galim et a décidé, à sa séance du 14 octobre 1954 [682e séance], d’ajourner l’examen de la question jusqu’à réception du rapport de la Commission mixte d’armistice. En conséquence, il exprime le souhait que le Président donne à l’examen de cet incident la priorité sur l’examen d’autres incidents de moindre importance, que la Commission mixte d’armistice apporte toute diligence à cet examen et fasse tout son possible pour que son rapport parvienne au Conseil de sécurité au plus tôt, c’est-à-dire avant la fin du mois. « Le Conseil fait appel aux deux parties pour qu’elles facilitent la tâche du Président de la Commission en se conformant à la décision qu’il aura prise et en se prêtant à l’examen rapide de leur différend par la Commission.

« Le Président du Conseil de sécurité fera connaître ce qui précède au Chef d’état-major de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine et s’assurera que les comptes -endus des séances tenues par le Conseil de sécurité les 14 octobre, 3 et 11 novembre 1954 seront communiqués sans délai au Président de la Commission mixte d’armistice pour l’éclairer sur les sentiments des membres du Conseil. »


Ibid., Supplement d’octobre, novembre et décembre Ib ’i-t.