Page:Octave Mirbeau - Dingo - Fasquelle 1913.djvu/67

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sive de ce délicieux petit Pierrot, je pense aussi à toutes les laideurs physiques et morales que, sans en être mortellement offensés, nous supportons d’un cœur tranquille, non par courage, non par un noble esprit de tolérance, mais parce que nous ne les sentons pas. Hélas ! nous ne sentons rien, nous ne sentons jamais rien.

Et nous appelons cela de la supériorité humaine !