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NOTES DU LAI DU DERNIER MÉNESTREL

||trace de ses pieds, il mit en défaut les chiens qui le poursuivaient. On prétendait qu’un moyen de les dépister était de répandre du sang dans l’endroit par où ils devaient passer ; et il en coûta la vie à plus d’un prisonnier.

Note 14. — Paragraphe xxv.

C’est une montagne ronde formée par la main des hommes, à peu de distance d’Hawick. Son nom, signifiant en saxon conseil, assemblée, porte à croire que c’était autrefois un lieu de réunion pour les Chefs des tribus des environs. On trouve en Écosse un assez grand nombre de montagnes semblables, et quelques-unes sont de forme carrée.

Note 15. — Paragraphe xxvii.

Une petite plate-forme située sur le haut d’un rocher d’où l’on découvre une vue charmante, se nomme encore le lit de Barnhill. C’était, dit-on, un brigand ou un proscrit. On y voit les restes d’une tour fortifiée qu’on suppose qu’il a habitée. Dans le nombre des édifices détruits par le comte d’Harford en 1545, on compte les tours de Barnhill et de Minto. Sir Gilbert Minto, père du lord Minto actuel, est auteur d’une jolie pastorale à laquelle il a été fait allusion dans la strophe XXIII.

Note 16. — Paragraphe xxxi.

L’ancien et beau monastère de Melrose fut fondé par le roi David Ier, Ses ruines offrent le plus beau modèle d’architecture et de sculpture gothiques qu’on puisse trouver dans toute l’Écosse.


CHANT II.

Note i. — Paragraphe vi.

On croira sans peine que les maraudeurs n’étaient pas rigoureux observateurs des pratiques religieuses. On voit cependant dans Lesly que, quoiqu’ils n’eussent véritablement pas de religion, ils disaient régulièrement leur chapelet, et y mettaient un nouveau zèle quand ils partaient pour quelque expédition qui avait pour but le vol et le pillage.

Note 2. — Paragraphe vii.

Les cloîtres servaient souvent de lieu de sépulture dans les monastères. Dans celui de l’abbaye de Dryhurgh on voit encore une pierre sur laquelle est gravé : Hic jacet frater Archibaldus

Note 3. — Paragraphe viii.

— Sur ma foi ! disait le duc de Lancastre à un écuyer portugais, de tous les faits d’armes des Castillans et des gens de votre pays, la manière dont ils lancent leurs dards est ce qui me plaît le plus. — On imitait cette manière de combattre avec des dards, dans le jeu militaire nommé juego de las canas, que les Espagnols empruntèrent des Maures.

Note 4. — Paragraphe x.

La fameuse bataille d’Otterburne se livra le 15 août 1388, entre Henri Percy, surnommé Hotspur, et James, comte de Douglas. Chacun de ces deux célèbres champions était à la tête d’un corps de troupes choisies. Perey fut fait prisonnier,