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NOTES DU LAI DU DERNIER MENESTREL

était au service de la famille Buccleuch, et tenait d’elle une petite tour sur les confins de Liddesdale : Il était cordonnier de profession ; mais il avait le goût des armes, et il maniait l’arc plus souvent que l’alène.

Note 4. — Paragraphe v.

Les habitans des frontières attachaient peu de prix à l’ameublement de leurs maisons, parce qu’elles étaient exposées à chaque instant à être pillées et incendiées. Leur principal luxe consistait dans les bijoux dont ils se plaisaient à parer leurs femmes.

Note 5. — Paragraphe vi.

William, lord Howard, troisième fils de Thomas, duc de Norfolk, devint propriétaire du château de Naworth et d’un grand domaine qui y était attaché, du chef de sa femme Élisabeth, sœur de George, lord Dacre, qui mourut sans héritiers mâles, dans la onzième année du règne d’Élisabeth. Par un anachronisme poétique, on le fait vivre quelques années plus tôt dans le poème.

Note 6. — Paragraphe vi.

Le nom bien connu de Dacre fut donné à cette famille à cause des exploits que fit un de ses ancêtres au siège d’Acre ou Ptolémaïs, sous Richard Cœur-de-Lion.

Note 7. — Paragraphe viii.

Dans les guerres contre l’Écosse, Henri VIII et ses successeurs employèrent des bandes nombreuses de troupes étrangères.

Note 8. — Paragraphe viii.

Sir John Scott de Thirlestane vivait sous le règne de Jacques V. Lorsque ce roi eut assemblée ses barons et leurs vassaux à Fala, dans le dessein de faire une invasion en Angleterre, tous refusèrent obstinément d’y prendre part. Sir John Scott seul déclara au roi qu’il était prêt à le suivre partout où il voudrait le conduire. Sa fidélité lui valut les distinctions honorifiques dont il est parlé dans le poème.

Note 9. — Paragraphe ix.

Walter Scott de Harden, qui vivait sous la reine Marie, était un chef de maraudeurs renommé. La tradition a conservé sur lui une foule d’anecdotes qu’on trouve dans divers ouvrages. Le cor dont se servait, dit-on, ce baron redoutable, est encore en la possession d’un de ses descendans, M. Scott de Harden.

Note 10. — Paragraphe x.

On nommait Heriot un tribut que le seigneur avait droit, en certain cas, d’exiger de son feudataire, et qui consistait dans le meilleur cheval de celui-ci.

Note 11. — Paragraphe xiii.

Bellenden est situé près de la source du Borthwick ; et comme c’était le point central des domaines des Scotts, il leur servait souvent de lieu de rendez-vous et de mot de ralliement.

Note 12. — Paragraphe xviii.

Les aventuriers mercenaires que le comte de Cambridge conduisit au secours du roi de Portugal contre les Espagnols, en 1380, se mutinèrent faute de recevoir leur paie. Á une assemblée de leurs Chefs, sir John Solfier, fils naturel d’Édouard, le prince Noir, leur parla en ces termes : — Mon avis est de bien nous entendre