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Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome I, trad Defauconpret, 1830.djvu/240

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234 MARMION.

LE CHŒUR.

Eleu loro, eleu loro.

Qu’ornent le chêne et le bouleau.

Jamais la voix de la tempête

N’y viendra gronder sur sa tête ;

Il n’entendra que les soupirs

De l’onde pure et des zéphirs.

Dans cet asile solitaire,

Loin de l’objet de ses amours,

Reposera l’amant sincère

Hélas ! ce sera pour toujours.

LE CHŒUR.

Eleu loro, etc.

Hélas ! ce sera pour toujours.

XI.

Où reposera l’infidèle

Qui jurait amour éternelle

Pour mieux tromper le cœur aimant

Qui se fiait à son serment ?

Je vois la fuite et l’épouvante

Déshonorer ses étendards,

Et j’entends sa voix expirante

Se mêler aux cris des fuyards.

LE CHŒUR.

Eleu loto, etc.

Se mêler aux cris des fuyards.

Le vautour couvre de son aile

Les yeux éteints de l’infidèle,

Et dispute aux loups dévorans

De son corps les lambeaux sanglaus.

De la vertu l’humble prière

N’oserait plaindre son malheur ;

Et sur sa tombe solitaire

Sont la honte et le déshonneur.

LE CHŒUR.

Eleu loro, etc.

Et sur sa tombe solitaire

Sont la honte et le déshonneur.

CHANT TROISIÈME. 235

XII.