butin jouent un grand rôle dans leur histoire, et ces querelles venaient souvent aussi du caprice et de la tyrannie des chefs.
Le dernier vers de ce couplet est emprunté, dit Walter Scott, à une vieille ballade écossaise.
On trouve dans le comté d’York les ruines du château de Rarenworth ; le château appartenait d’abord à la famille de Fita-Hugues, et par suite à celle des lords Dacre.
L’an du Seigneur 866, les Danois envahirent le Northumberland sous la conduite de leurs fameux capitaines Inguard (ou Agnard) et Hubba, fils de Reynard Lodbrog. Ils portaient cet étendard magique si souvent cité dans la poésie, et appelé Reafen ou Raunfen, à cause de la figure d’un corbeau qu’il représentait. (Gesta et vestigia Danorum extra Daniam, vol. II, p. 401.)
les Danois idolâtres ont laissé plusieurs traces de leur religion dans la contrée de Teesdale. Balderd-Garth, qui doit son nom au malheureux fils d’Odin, est une lande sauvage ; un ruisseau porte encore ce nom. Le champ de Woodencroft, sur les rives de la Tees, rappelle la divinité suprême de l’Edda. Thorsgilt est un joli vallon, et l’onde qui l’arrose coule derrière les ruines de l’abbaye d’Églistone.
Thor était l’Hercule de la mythologie scandinave, grand pourfendeur de géans, et, à ce titre, le bouclier des dieux et le défenseur d’Argard, l’Olympe du nord, contre les attaques réitérées des habitans de Jottunheim. Un ancien poème, appelé le chant de Thrym, célèbre la Massue de Thor perdue et retrouvée ; la massue était l’arme principale de ce dieu de la force, et avait toutes les vertus d’un talisman.
Les O’Neale sont une des familles d’Irlande les plus fécondes en héros. Celui dont il est ici question vainquit le comte d’Essex par les armes et par la ruse ; après plusieurs révoltes, on exigea de lui qu’il changeât son nom en celui de comte de Tyrone ; mais toutes les fois qu’il lui plaisait de reprendre les armes, il reprenait aussi ce nom de O’Neale, avec lequel la victoire était pour ainsi dire plus familière.
Dans toutes les provinces de l’Irlande c’est l’usage qu’après la mort d’un Chef ou d’un seigneur on s’assemble dans une place consacrée à cette cérémonie, pour lui choisir un successeur. Ce n’est pas en général le fils aîné du défunt ou un de ses