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Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome II, trad Defauconpret, 1831.djvu/246

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Note 9. — Paragraphe xviii.

— Du temps de nos pères, dit Ascham, alors que le papisme inondait toute l’Angleterre, on ne lisait guère que des livres de chevalerie, dont la plupart étaient composés dans des monastères ; par des moines oisifs ou des chanoines libertins. Je ne citerai que la Morte d’Arthure : tout le charme de ce livre vient de deux sources : une boucherie d’hommes et une audacieuse impudicité. Les plus nobles chevaliers sont cens qui tuent le plus d’adversaires sans sujet, et qui commettent-le plus d’adultères ; par exemple, sir Lancelot avec la femme d’Arthur, le roi son maître ; sir Tristram avec la femme du roi Marc, son oncle ; sir Lamrocke, avec la femme du roi Lot, qui était elle-même sa propre tante, etc., etc.

Note 10. Paragraphe xviii.

Voyez, dans la Collection des anciennes poésies de Percy, le conte plaisant du l’Enfant et du Manteau, auquel l’Arioste a, dit-on, pris l’idée de sa Coupe enchantée.