Aller au contenu

Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome II, trad Defauconpret, 1831.djvu/385

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE
CHAMP DE BATAILLE
DE WATERLOO.
POÈME.


C’est en vain que Valois brava le jeune Edward.
Vainement de Francais une élite nombreuse
Attaqua sous Albert notre noble étendard,
Vere, et de ses archers la troupe généreuse,
Les écuyers d’Audley, de Mowbray les soldats,
Dont une longue route a ralenti le pas,
Retrouvant tout-à-coup leur force et leur vaillance,
Emmènent prisonnier le monarque de France.
Akenside.


A SA GRACE
LA DUCHESSE DE WELLINGTON,
PRINCESSE DE WATERLOO, ETC., ETC.,
CE POEME
EST DÉDIT COMME UN RESPECTUEUX HOMMAGE,
PAR L’AUTEUR.


i.

Aimable Bruxelles, tu es loin derrière nous, quoique nous puissions encore entendre le son prolongé de la cloche de l’horloge, dont le vent nous apporte la voie solennelle du haut de l’orgueilleuse tour de Saint-Michel. Nous voici au milieu de la sombre forêt de Soignies, dont les hêtres, les bouleaux et les chênes, entrelaçant leurs branches touffues, forment sur nos têtes un dôme de