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Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/121

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et recommencer son examen et sa promenade. Il allait de nouveau se retirer, quand je l’interpellai.

Garçon, voilà plusieurs fois que vous entrez sans être appelé ; que cela ne vous arrive plus.

— Désolé, monsieur, me répondit-il, mais c’est par ordre de M. Delmonico que nous entrons dans les salons et dans les cabinets particuliers toutes les cinq minutes.

— M. Delmonico est donc de la police, pour vous envoyer entendre ce que disent ses clients ?

— Je n’en sais rien, monsieur. Ce que je sais, c’est que M. Delmonico me mettrait à la porte si je n’exécutais pas à la lettre ses instructions.

— M. Delmonico pense-t-il que nous allons lui enlever ses nappes et ses couverts, ou que nous sommes capables d’oublier un seul instant dans son fameux restaurant qu’une tenue décente est de rigueur ? Eh bien, je vous préviens d’une