Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/127

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s’être appliqués à inventer des véhicules bizarres qui se rapprochent plus ou moins de deux types principaux. L’un, extrêmement lourd, est une espèce de landau du moyen âge, de carrosse massif, de berline monstre, où l’on peut à la vérité loger beaucoup de monde et dans des conditions de confortable très-satisfaisantes. Mais quel vilain aspect et que ces maisons roulantes sont laides à voir ! Une grande fenêtre, percée derrière la caisse et fermée par un rideau qui vole toujours, ne fait que les rendre plus disgracieuses encore. L’autre type est au contraire d’une légèreté inouïe. Il se compose d’une boîte minuscule avec ou sans capote, pouvant recevoir une ou deux personnes au plus, et posée sur quatre grandes roues si minces, si grêles qu’elles donnent à la voiture l’air d’un grand faucheux. Ces buggys, c’est ainsi qu’on les appelle, ont souvent la capote levée ; mais comme cette dernière est