qu’il veuille entreprendre, il peut toujours compter sur le concours de douze exécutants de premier ordre qui ne le quittent pas d’une semelle. Aussi son orchestre se fait-il, remarquer, entre tous, par des qualités d’ensemble vraiment merveilleuses.
Comme chef d’orchestre dirigeant, Thomas ne m’a pas paru à la hauteur de la réputation qu’on lui a faite. Il conduit mollement. Je l’ai vu, à la tête de ses musiciens interpréter de la musique soi-disant légère de Rossini, d’Auber, de Verdi, d’Hérold, sans feu et sans entrain.
Lorsque par hasard il veut mettre un peu d’énergie, il conduit avec les deux bras à la fois, ce qui, par derrière, le fait ressembler à un gros oiseau qui veut prendre son vol.
Signe particulier — affectionne d’une manière toute spéciale la musique du directeur du conservatoire de Paris, notre excellent ami Ambroise Thomas. Il est rare qu’il ne mette pas