teur. Offenbach a visé en jetant sur le papier ses impressions de voyage. Il se pourrait que le vent emportât un jour ou l’autre ces feuilles légères, mais ce qui est certain, c’est que vous et vos enfants vous les conserverez pieusement en souvenir de ce voyage lointain, entrepris par un artiste souffrant dans des conditions tout à fait spéciales, non pour récolter de nouveaux lauriers dont il pouvait se passer, mais pour remplir le devoir d’un honnête homme et d’un chef de famille vraiment digne de ce nom.
Ce livre, madame, vous consolera des tristesses dont une si longue absence a dû remplir votre excellent cœur. La joie est rentrée dans votre maison, un instant silencieuse et accablée. Je profite de ces dispositions heureuses pour vous prier de vouloir bien m’excuser si, en tête de cette préface, j’ai, sans vous consulter, inscrit votre nom. Il m’a été tout particulièrement doux de vous adresser ces lignes en reconnaissance de