premier jour j’ai visité deux théâtres, — je vois la foule assemblée devant mon hôtel. De la lumière électrique partout, on se serait cru en plein jour. Au-dessus du balcon de l’hôtel était écrit en grosses lettres : Welcome Offenbach. Un orchestre d’une soixantaine de musiciens me donnait une sérénade. On jouait Orphée, la Grande-Duchesse. Je n’ose pas vous dire les applaudissements, les cris de vive Offenbach ! J’ai été forcé de paraître au balcon, tout comme Gambetta, et là j’ai crié un formidable Thank you sir, formule polie et qu’on n’accusera pas d’être subversive.
» Samedi j’ai été invité à un dîner donné en mon honneur par Lotos Club, un des premiers d’ici ; des hommes de lettres, des artistes, des négociants, des banquiers, beaucoup de journalistes de toutes nuances. Je vous envoie le menu du dîner...
— Je savais, ai-je répondu aux toasts, que depuis