Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’ai parlé des nombreux rails qui zèbrent les rues. Les Américains qui sont malins, ont trouvé le moyen de les utiliser pour leur compte. Ils se sont fait faire des voitures dont les roues s’adaptent exactement aux rainures du rail. De la sorte, ils vont plus vite et fatiguent moins leur attelage. Ils ne quittent guère la voie ferrée que pour prendre le devant sur les lourds véhicules des compagnies.

Quelquefois les cars arrivent à toute vitesse derrière eux avant qu’ils n’aient le temps de se déranger. Mais une bousculade de ce genre est bien vite réparée. Les chevaux abattus se relèvent. Le cocher se recale sur son siège sans se plaindre et se remet sur les rails aussitôt le car passé.

Les omnibus qui ne vont pas sur des rails n’ont pas de conducteur pour recevoir l’argent. Le voyageur paie lui-même sa place à la compagnie, sans se servir d’intermédiaire. En montant,