point la collaboratrice du musicien distingué qui signe ce volume.
L’œuvre si considérable de votre mari se compose de deux parties bien distinctes : l’une est comme un écho du bruit parisien, du tumulte des boulevards, des soupers d’artistes où la gaîté française s’épanouit quand le champagne a mis les cerveaux en bonne humeur. La seconde partie ne ressemble en rien à la première et elle vous appartient de droit, car c’est vous, madame, qui avez conservé à cet artiste parisien par excellence le foyer heureux et entouré où son cœur a pu s’épanouir à l’aise au milieu du charme, de la joie et de l’émotion de la famille, et où très-certainement il a trouvé la note tendre et fine de son répertoire qui, à mon humble avis, est la plus pure de son talent. C’est pour cela que je songe à votre mari quand les fanfares de la gaîté éclatent dans son œuvre, et que je pense à vous, madame, quand soudain, à travers les gre-