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Page:Ohnet – Noir et Rose, 1887.djvu/227

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VIII


C’était le jour du départ. Tante n’avait pas encore paru. Elle entendait, au travers des cloisons et des planchers, traîner les paniers et rouler les malles. Un chagrin immense était en elle, à la pensée que, le lendemain, la maison serait abandonnée. Seule, en face d’elle-même, dans cette chambre funèbre, où tout parlait d’amours défuntes, elle se demandait, avec angoisse, si elle avait bien le droit d’exiger que l’enfant adorée étouffât, d’elle-même, sa tendresse. Si seulement Aline avait fait