vère pour la femme de Marackzy, sacré grand compositeur par l’acclamation universelle, que pour la compagne de Sténio, l’unique et prodigieux virtuose. Au bout de huit jours, elle reçut sa lettre non décachetée. Le grand seigneur avait été trop durement touché dans son orgueil par le départ de sa fille. Il tenait parole : il ne voulait plus la connaître.
Ce fut un cuisant chagrin pour Maud, mais combien léger auprès de celui que la destinée lui préparait ! Le soir du jour où sa lettre avait été renvoyée sans être ouverte, son petit garçon tomba malade. L’esprit impressionnable de la jeune femme fut frappé. Elle vit une mystérieuse coïncidence entre la colère du vieillard et le mal de l’enfant. Un fatal pressentiment l’assaillit, et la jeta dans des angoisses qu’elle n’osa pas montrer à Sténio. Pendant