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DU PHARAON

généreuses bêtes donnèrent un dernier effort et les cavaliers pénétrèrent en trombe dans le camp.

Tous les ouvriers étaient réunis autour de la servante italienne qui pleurait à chaudes larmes. La pauvre fille avait été la première à remarquer l’absence d’Yvaine, et se perdait en conjectures.

Quand elle aperçut Pierre, elle courut au devant de lui en criant :

— Ah ! Monsieur, quel malheur ! Mademoiselle…

Elle n’en put dire davantage et tomba évanouie. Payant d’audace, Ali était au premier rang et s’agitait plus que tous.

Ce fut lui qui courut au secours de l’Italienne et l’emporta dans une tente, où des soins furent prodigués à la pauvre fille qui se reprochait comme un crime de n’avoir pu protéger sa jeune maîtresse.