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Page:Oligny - Le Talisman du pharaon, 1929.djvu/163

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DU PHARAON

ne accompagne au piano, et dont la voix pure détaille une vieille chanson de France.

Les trois petits garçons jouent silencieusement devant la cheminée avec le vieux Derba qui est, lui aussi, de la fête.

Dans le musée, à côté de l’amphore réparée par un expert, moins l’anse, laissé ainsi à dessein et où le papyrus a repris sa place, l’anneau antique trône, dans une vitrine, sur un coussin de velours rouge.

Le bonheur est dans la maison. Il brille dans le regard que les jeunes mamans posent sur leurs jolis bébés. On le distingue dans l’air de fierté de Sélim et d’Hervé.

Les enfants ont des sourires d’anges. Les deux grands-pères sont les esclaves de ces mignons tyrans.

Et la vie continue, douce et calme, pour ceux que la haine et l’envie menacèrent mais dont l’indissoluble amour sut vaincre les dangers, et qui arrachèrent, aux rives du fleuve d’Égypte, le Talisman du Pharaon.

FIN
Montréal, Mai-Juillet 1923.