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XV

LE RETOUR DE L’ENFANT
PRODIGUE


Sautant à bas de son cheval, Pierre de Kervaleck se précipita dans sa tente, les bras ouverts, ne voyant rien, ni personne que sa fille qui était là, saine et sauve et qu’il allait embrasser.

— Oh ! Yvaine, lui dit-il, dès le seuil, comme j’ai été inquiet ! Que c’est mal…

Sa fille se jeta dans ses bras, et l’étreignit longuement, lui murmurant à l’oreille, câline :

— C’est, le retour de l’enfant prodigue, père, ne grondez pas !… Je ne sortirai plus jamais seule. J’ai couru un grand danger, mais si vous saviez qui m’a protégée et ramenée ici !…

Ce n’est qu’à ce moment que l’explorateur s’aperçut de la présence du jeune Égyptien, qui avait assisté, muet et souriant, à toute cette scène.