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LE TALISMAN DU PHARAON

perfection du calibrage de l’antique parure, quand ils furent soudain interrompus par l’arrivée d’Ali, agité, haletant, comme s’il venait de faire une longue traite… Son cheval, écumant, s’en allait seul, derrière les tentes.

— Qu’y a-t-il, Ali ? demanda M. de Kervaleck.

— Maître, répondit l’Égyptien, vers l’oasis, là-bas… à quinze milles environ d’ici… Ali a relevé… les traces… d’un énorme lion… Oh ! il doit être de forte taille… le seigneur à la grosse tête… car ses empreintes étaient… larges comme cela !…

Pierre de Kervaleck regarda Sélim dont les yeux brillaient de joie non dissimulée. Les Africains du nord savent chasser le lion. Le savant avait parmi sa troupe plusieurs Algériens et Tunisiens qui se mettraient volontiers avec lui à la poursuite du fauve.

Sélim s’était levé, la perspective d’une chasse l’enthousiasmait ; aussi, quand l’égyptologue lui offrit de partir en reconnaissance jusqu’à l’oasis dont parlait Ali, n’eut-il garde de refuser.

Pierre de Kervaleck donna des ordres, et deux bons chevaux furent amenés. Sélim