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LA VILLE ENCHANTÉE

premier affolement passé, de leur adresser la parole. Préoccupé avant tout d’éviter une bagarre et de pourvoir aux nécessités les plus urgentes : « Mes amis, leur dis-je, en les rassurant du geste, tout ceci est bien étrange et demande à être examiné de sang-froid avec la plus minutieuse attention. Mais, en attendant que nous ayons trouvé le mot de l’énigme, prenez courage, je m’engage sur l’honneur à ne pas quitter la place jusqu’à ce que les portes soient ouvertes et que vous puissiez rentrer chez vous. Mais, pour l’instant, les femmes et les enfants ne doivent pas rester ici. Que celles qui ont des amis dans les villages des environs aillent leur demander un abri. Je mets à la disposition des autres ma maison de campagne de la Clairière. À vous, ma mère, à vous, ma femme, de vous montrer